La chirurgie plastique et esthétique au Maroc Par Dr. Taha Rhounim El Idirissi


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Historique de la greffe des cheveux par Dr. Rhounim Taha Elidrissi

greffe de cheveux chez l'homme

L’idée de greffer des racines de cheveux a été décrite, pour la première fois, en 1939 par un médecin Japonais OKUDA, TAMURA un autre japonais, publia en 1943, le principe de la microtransplantation du cheveu. En 1959, ORENTREICH a prélevé de petits cylindres du cuir chevelu d’un diamètre de 3 à 4 mm dans les régions occipitales à l’aide d’un bistouri circulaire et les a transplantés dans les régions chauves. Le prélèvement de gros greffons au niveau de la zone occipitale ou zone donneuse, avait comme inconvénient de laisser cette zone donneuse en piteux état dit en « champ de mines ».

Puis petit à petit, grâce à la miniaturisation de l’instrumentation du prélèvement des greffons et de leur implantation, le résultat esthétique n’a cessé de s’améliorer devenant plus naturel, alors qu’au début de l’utilisation de cette technique, les greffons de 4 mm de diamètre, voire plus, donnaient un aspect de «plants de poireaux».

Chacun des greffons prélevés par des punchs de 4 millimètres de diamètre, par exemple, pouvait comporter 10 à 15 cheveux. Ce qui explique l’aspect inesthétique décrit plus haut.

Ensuite on a eu l’idée de prélever une bandelette de peau du cuir chevelu de la région occipitale avec ses cheveux. Cette bandelette pouvant aller d’une oreille à l’autre en longueur avec une largeur entre 1,5 cm jusqu’à 3 cm selon la souplesse et l’élasticité de cette région occipitale. La zone donneuse occipitale est ensuite fermée et garde une cicatrice au niveau de la nuque.

Cette technique, dite de la bandelette ou FUT, permet de prélever dans la zone occipitale, une bandelette destinée à être fractionnée en microgreffons de 2 à 5 cheveux. Cette technique est excellente et garde ses indications jusqu’à ce jour. Cette technique permet d’implanter un grand nombre de greffons en 2 à 3 heures. L’intervention se passe sous anesthésie locale et en ambulatoire.

Actuellement on utilise une technique pointue, séduisante dite DHI (Direct Hair Implantation) ou FUE (Follicular Unit Extraction) qui ne laisse aucune cicatrice dans la région occipitale. Les cheveux sont prélevés un par un et greffés au niveau de la zone alopécique. L’intervention dure 6 heures en moyenne et est réalisée également sous anesthésie purement locale.

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